"On s'est moqué de moi dans ma réunion parce que j'ai utilisé l'huile

"On s'est moqué de moi dans ma réunion parce que j'ai utilisé l'huile rouge dans le risotto, la présidente de la réunion m'a sanctionné..." Maman Wendja

Regarde autour de toi.

Quand une jeune dame qui prépare son Ndolè choisit l’huile de tournesol « parce que c’est plus propre ».

Quand une tantine ose verser l'huile rouge dans sa sauce gombo ses amies s'exclament : « l’huile rouge dans le gombo Ma'a? » comme si c’était un sacrilège.

Ce jeune étudiant qui se fait moquer dans sa cité universitaire parce qu’il fait son riz sauté à l’huile rouge — huile qu’on a fini par associer à la pauvreté.

As-tu à l’esprit des plats dans lesquels tu n’imagines même pas possible d’utiliser l’huile de palme ?

Ce n’est pas un hasard...

C’est le résultat d’années de discours, de publicités et de campagnes de désinformation qui nous ont appris à dévaloriser ce qui vient de chez nous pour mieux valoriser ce qui vient d’ailleurs.

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« De l’huile rouge pour les pauvres, de l’huile blanche pour les “civilisés” » : la honte organisée de nos cuisines africaines!

Aujourd’hui j’écris avec le cœur en feu. Feu de colère. Feu de lucidité. Feu de voir à quel point on nous a fait détester nos propres trésors.

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Regardez bien nos cuisines.

On utilise l’huile rouge quand la "vraie huile" est finie...

On la blanchit, on la cuit à mort pour qu’elle perde sa couleur.

Oui, on préfère l’huile « blanche », sans goût, sans vie, mais « moderne ».

On applaudit l’huile d’olive venue de loin, on applaudit l’huile de tournesol raffinée, on acclame l’huile de colza « pressée à froid ».Mais l’huile rouge ? Silence gêné. Honte. Moquerie.

On nous a vendu l’huile de tournesol, de maïs... comme « moderne » et « saine ».

Mais sais-tu qu’elles sont inflammatoires et favorisent :

• Déséquilibre oméga-6/oméga-3 (inflammation chronique)

• Risque cardiovasculaire accru

• Obésité abdominale

• Syndrome métabolique

l’huile d’olive a été sacralisé et pourtant, elle ne contient :

• Ni caroténoïdes (provitamine A)

• Ni tocotriénols (formes rares et puissantes de vitamine E)

• Ni bêta-carotène, alors que l'huile de palme brute possède toutes ces molécules et explose tous les records avec sa richesse exceptionnelle en ces puissants nutriments naturels !

Si aujourd’hui tu penses ne pas faire partie de ceux qu’on a « formatés », oserais-tu vraiment ?

Oserais-tu, dès aujourd’hui, faire ton omelette à l’huile de palme rouge, sans la blanchir ?

Oserais-tu plonger tes frites de plantain dans un bain d’huile rouge ?

Oserais-tu ajouter quelques cuillerées d’huile de palme à ton Ndomba? Kedjenou? Liboke?

Oserais-tu préparer ton riz gras ou ton Tchep directement avec l’huile rouge non blanchie, pour profiter de sa couleur et de sa richesse en vitamine A ?

Non? tu comprends maintenant...

Ah tu me parles de goût?

Mais l’as-tu vraiment essayé ?

As-tu goûté ? As tu testé par toi-même?

Ou crains-tu le goût par procuration, parce qu’on t’a appris qu’il fallait le rejeter ? ou que les "normes" de la cuisine disent que....

Trois vérités à retenir sur l’huile de palme rouge :

Sa teneur exceptionnelle en caroténoïdes (provitamine A), bien supérieure à l’huile d’olive — essentielle pour la vision, l’immunité et la santé cellulaire.

Sa richesse en tocotriénols, ces formes rares et puissantes de vitamine E, absentes ou rares dans l’huile d’olive — de puissants antioxydants protecteurs du cœur et du cerveau.

Son équilibre naturel entre graisses saturées et insaturées, qui la rend stable à la cuisson et nourrissante, contrairement aux huiles raffinées polyinsaturées qui s’oxydent facilement.

On nous a répété que l’huile de palme était trop riche en graisses saturées.

Mais savais-tu que les travaux du Dr Honstras (source : Super Aliments et Aliments Tropicaux) démontrent que la composition en acides gras saturés et insaturés est bien équilibrée et que la consommation traditionnelle d’huile rouge n’a jamais causé les maladies qu’on lui attribue ?

Si demain une grande marque étrangère débarquait avec une campagne mondiale vantant « l’Or Rouge », la nouvelle huile miracle, pleine de caroténoïdes et de tocotriénols, nous serions encore les premiers à courir pour l’acheter, fièrement, comme si c’était une découverte.

Pourquoi attendons-nous qu’ils valident ce qui est déjà à nous ?

Pourquoi abandonnons-nous nos trésors avant qu’ils ne deviennent une « tendance » ailleurs ?

Pourquoi laissons-nous d’autres décider de ce qui a de la valeur ?

Il est temps.

Il est vraiment temps.

de reprendre en main notre alimentation.

Il est temps de comprendre la valeur et la richesse de ce qui est produit sur nos terres.

Il est temps d’arrêter de rejeter nos trésors parce qu’ils n’ont pas reçu la « validation » d’ailleurs.

Alors, oseras-tu ?

Oseras-tu changer ta manière de cuisiner, même si elle n'obéit à un code et ceci pour ta santé, celle de tafamille et en honneur à tes racines ?

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