Meurtrie de constater que ce sont nos propres langues qui assassinent nos plats.
Tout cela, pendant que nos plats, déjà peu documentés et rarement valorisés, peinent à sortir de l'ombre.
Sur les pages de cuisine, dans les familles, dans les rues : combien de fois avons-nous entendu un frère comparer un plat africain à la m$rde à cause de l'apparenc? Ou le traiter de dégoûtant à cause de la texture, ou de la combinaison du plat jugée insolite ?
Combien de fois avons-nous vu deux peuples africains s'invectiver sur la valeur de leurs repas, se cracher dessus comme si nos cuisines étaient des poubelles à ciel ouvert ?
Tu ris du climat qui l'a vu naître.
Tu ris du génie des femmes qui l'ont inventé pour nourrir malgré la sécheresse, malgré les guerres, malgré les famines.
Tu ris de la mémoire des ancêtres qui l'ont transmis, génération après génération.
Assez!
Nos plats méritent mieux que nos crachats.
Ils méritent le respect. Même ceux qu'on ne mange pas, même ceux qui nous paraissent étranges.
Parce qu'un plat, avant d'être une saveur, est une réponse : à un climat, à une terre, à une histoire.
Et pourtant… ces fromages sentent très très fort, on assimile leur odeur à de l'urine fermentée (juste pour vous donner une idée) et pourtant les Français en sont fiers, ils en parlent comme d'un trésor national, ils les servent dans leurs plus grands repas.
Et pourtant… c'est l'un des aliments responsables de l'épidémie d'obésité qui ravage leur continent. Mais non : ils en ont fait une icône mondiale, un symbole de puissance, exporté dans chaque ville de la planète.
Et pourtant… pour un étranger, manger de la viande crue hachée peut sembler dangereux, peu appétissant, voire rédhibitoire. Mais au Liban, en Syrie et ailleurs, c'est un symbole d'hospitalité et de raffinement culinaire.
Et pourtant… leur texture est gluante, leur odeur parfois insoutenable. Mais eux y voient une identité, un marqueur culturel, une fierté culinaire.
Et pourtant… pour d'autres, c'est répugnant. Mais au Mexique, c'est une fierté, une source de protéines, un snack servi avec fierté dans les stades et les marchés.
Et pourtant, dans ces cultures, même les plats les plus « difficiles » sont valorisés, magnifiés, portés comme un drapeau. Ils ont compris que la force d'une civilisation, c'est de transformer en richesse ce que d'autres appelleraient faiblesse.
Cordialement les autres peuples chers Experts....
Alors je pose la vraie question :
Assez! Je le redis:
Nos plats méritent mieux que nos crachats.
Ils méritent le respect. Même ceux qu'on ne mange pas, même ceux qui nous paraissent étranges.
Parce qu'un plat, avant d'être une saveur, est une réponse : à un climat, à une terre, à une histoire.
Faisons les choses autrement, ici et maintenant !
En commentaire, écris le nom d'un plat africain que tu n'aimes pas spécialement ou que tu trouves étrange, mais cette fois-ci, associez-y un qualificatif positif.
Exemple : « Le Mfumbwa a une couleur surprenante, mais ses feuilles régulent la tension artérielle"
« Je ne mange pas le foutou, mais j'adore sa jolie couleur jaune »
Allongez la liste de mes experts.
Si nous ne protégeons pas nos trésors culinaires, qui le fera ?
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