Aujourd’hui, je n’écris pas pour plaire.Je n’écris pas pour faire plaisir,J’écris parce qu’il y a urgence.
On parle souvent de la crise de la quarantaine. De cette période où les gens s’affolent à l’idée de ne pas avoir de maison, pas de carrière stable, pas de sécurité financière.
Et tu sais quoi ? Ils ont raison de paniquer.
À 40 ans, il faut une base. Un socle solide. Un toit. Un plan. Une paix.
Mais pourquoi cette logique ne s’applique-t-elle pas à l’alimentation ?
Pourquoi tant de frères, tant de sœurs, entrent dans leur quarantaine … avec les assiettes de leur adolescence ?
Pain blanc du matin.
Couscous ultra-tamisé du midi.
Sauces débordantes d'huile, remplies de cubes
Boissons sucrées, fritures, mayonnaises, plats lourds le soir.
Les mêmes aliments.
La même routine.
La même autodestruction.
À 40 ans, ton corps ne réagit plus comme à 25 ans. Ton métabolisme ralentit. Tes hormones changent. Ton pancréas se fatigue. Ton foie réclame le repos.
Mais toi, tu continues de lui envoyer les mêmes signaux : “Travaille, digère, encaisse tous mes écarts au même rythme, comme lorsque j'avais 18 ans.”
Et tu t’étonnes d’être gonflé (e). Fatigué(e). Lourd(e), essoufflé(e) après deux étages.
Tu es surpris (e)de ton ventre qui ne part plus.
Tu t’habilles pour cacher gros bras, les dos d'âne.
Tu fais semblant, tu te mens à toi même, tu caches… mais ton corps ne sait pas tricher...
Tous ces bobos, malaises que tu ressens sont de vrais signaux d'alerte!
Et si je te disais qu’à 40 ans, certaines habitudes doivent partir en retraite ?
Oui, en retraite!
Comme ces employés fidèles, loyaux… mais usés, qui ont bien servi, mais qu’on ne peut plus garder.
Parce que l’entreprise a changé. Parce que les besoins ne sont plus les mêmes.
Ta routine de "tous les jours Attiéké et poisson frit", elle doit partir en retraite!
Ton addiction au riz blanc, brisure, riz parfumé : retraite!
Ton attachement sentimental au sauces remplies d'huile, aux jus, cubes,
Ton amour de la farine blanche, sucre blanc, bières : retraite obligatoire!
Oui, je sais.
Derrière le foutou, le ndolé, le riz gras ou le saka-saka, derrière chaque plat, il y a un souvenir d’enfance, un moment de joie, un dimanche en famille. Mais l’attachement émotionnel ne doit pas devenir une prison physiologique!
Aimer sa culture, ce n’est pas mourir avec elle.
Aimer sa culture, c’est aussi la faire évoluer pour qu’elle nous accompagne vers la longévité, pas vers les AVC précoces ou les diabètes honteux...
Ce n’est pas un caprice.
C’est une question de survie.
Ce que tu choisis de manger entre 30 et 40 ans détermine la qualité de ta santé entre 50 et 70.
Tu ne donnerais jamais à ton vieux père un sac de riz de 50 kgs à porter sur sa tête à 60 ans pour marcher 10 km avec.
Alors pourquoi demandes-tu encore à ton foie, à tes reins, de fonctionner comme si tu avais 25 ans en continuant de manger les même plats et les même quantités que tu prenaus à cet âge?
Pourquoi ??????
Veux-tu vieillir dans la douleur ou dans la vitalité ?
Veux-tu courir avec tes petits-enfants ou te traîner avec une canne ?
Veux-tu vivre en bonne santé ou condamnés à boire 5,10 médicaments?
Condamnés sur une chaise roulante éternel assisté? ou auxdialyses obligatoires tous les mois?
Veux-tu être un exemple ou un avertissement vivant ?
Je le dis avec toute la force de l’amour : il est temps d’arrêter de manger uniquement avec tes envies.
Commence à manger avec ton avenir. Avec ton âge.C’est une évolution. Une stratégie de survie.
Parce que ceux qui vivent vieux et bien aujourd’hui ont appris à faire le deuil du plaisir immédiat pour choisir la santé durable.
Aujourd’hui, nous investissons dans des retraites financières.
Mais combien d’entre nous investissent dans une retraite alimentaire ?
Une transition consciente. Un recentrage. Une réforme intérieure.
Voici 3 gestes puissants que tu peux faire dès aujourd’hui pour enclencher ta transition alimentaire :
1. Fais désormais tes courses autrement.
Évite au maximum les produits ultra-transformés, emballés. Choisis des légumes feuilles, des tubercules entiers, des céréales complètes, des produits bruts et vivants.
Tu réduis l’inflammation, tu boostes ton énergie,Tu régénères ton système digestif, tu évites la prise de poids, tu ralentis le vieillissement
2. Reprends avec l'activité physique régulière, bois plus d'eau, e
Tu deviens acteur·rice de ta longévité, pas spectateur·rice de ta dégénérescence.
3. Effectue tes bilans santé avant la fin de ce mois, libères-toi des kilos en excès, contrôle ta glycémie, tension artérielle; une maladie dépistée à temps augment les chance de guérison et limite les dégâts collatéraux. Mange de temps en temps pour te faire plaisir, en quantités raisonnable.
,tu éloignes sans efforts de nombreuses maladies et t'évite des dépenses ( ordonnance, frais d'hospitalisations, médicaments...)...
Parce que changer son assiette, ce n’est pas renoncer à son identité.
C’est refuser de mourir lentement, dans le silence et l’illusion.
Partage cette vérité.
À 40 ans, ton alimentation doit évoluer et s'alléger ....
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-----------Josie-K, Experte en Nutrition Tropicale depuis 2010. Auteure de 17 ouvrages à succès.
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